Eucharistie du Vendredi 29 Juin 2012 : Solennité des Saints Pierre et Paul, Martyrs (2ème Partie).
PIERRE EST LE CHEF DE L’EGLISE.
Pour compléter tout ce que j’ai partagé de ce qui est écrit sur cette magnifique Fête DE LA Solennité des Saints Pierre et Paul, j’aimerais laisser Jésus nous parler de Son Choix de Pierre comme Chef de Son Eglise, dans les Révélations faites à Maria Valtorta.
Extrait des Révélations de Jésus à Maria Valtorta du 20 Juillet 1943 (dans les Cahiers de 1943).
Le choix de Pierre comme chef de l’Église.
Jésus dit :
“Écris donc. Dans le surnaturel, il ne faut jamais avoir peur. Celui qui te dicte sait ce qui est dit, et celui qui te lit comprend parce que je l’ai mis dans les conditions de comprendre. Chasse donc toutes les arrière-pensées humaines. Souviens-toi que tu es mon porte-parole et que tu dois donc dire ce que je te dis, sans réfléchir en termes humains sur l’impression que les autres pourraient en avoir.
Je disais donc : les raisons pour lesquelles je fis de Pierre le chef de l’Église, au lieu de Jean le bien-aimé, sont diverses et toutes justes.
N’allez pas mettre dans la balance l’amour de Pierre et celui de Jean pour en tirer le motif de mon choix. Vos poids et vos mesures n’ont pas cours au Ciel.
Ce furent deux amours différentes, comme d’ailleurs étaient différents les tempéraments, les âges, les formes de l’amour.
Amour différentes mais tournées vers le même but, moi, et également chères à nies yeux. Éliminez donc les mais et les si de l’amour de tout ceci.
Pierre était le plus mûr des apôtres, déjà respecté comme chef par d’autres pêcheurs qui devinrent disciples par la suite; comme je l’ai dit, il connaissait la vie dans tous ses replis de lumière et d’ombre; il était doté de force de caractère, de hardiesse et d’une impulsivité nécessaire dans les circonstances.
Il connut, par sa pénible expérience la faiblesse d’une heure et il put comprendre les faiblesses des autres aux heures de doute et de danger
Je l’ai déjà dit : il n’était pas celui qui m’aimait le plus. C’était quelqu’un qui m’aimait de toute sa capacité d’aimer comme du reste tous les douze, y compris Judas, jusqu’à ce qu’il prête l’oreille au séducteur.
Il fallait dans l’Église, qui devait se former parmi tant de luttes et de pièges, quelqu’un qui sût s’imposer aux autres par l’âge, l’autorité, l’expérience et l’impétuosité. Et qui mieux, que Pierre dans ces quatre qualités nécessaires à la formation de l’Église ?
Jean était le plus jeune. Avec l’âme d’une fleur, il ne connaissait pas le mal de la vie. C’était un lys au bouton encore fermé sur la blancheur immaculée de son intérieur.
Il s’ouvrit au moment où mon regard descendit dans son cœur et il n’eut plus d’yeux que pour moi.
C’était un enfant au cœur de héros et de colombe. Pierre était le soutien de mon cœur qui voyait le présent et l’avenir, mais Jean était mon réconfort.
Que de réconfort uniquement de son doux sourire, de son regard pur, de ses paroles si rares, mais toujours si aimantes !
Être près de Jean était pour moi comme de me reposer à la fraîcheur d’un puits, ombragé de plantes, sur un tapis de fleurs. La paix émanait de lui.
Mais est-ce que je pouvais l’imposer, par prudence et justice, aux autres plus âgés ? Il faut garder à l’esprit le fait que c’étaient des hommes, destinés à la perfection, mais encore des hommes.
Voilà pourquoi mon intelligence préféra Pierre, adulte connaisseur des misères spirituelles, impulsif, autoritaire, à Jean, le doux rêveur, jeune, ignorant de la vie.
Pierre, c’était la ‘pratique’, le génie pratique; Jean, c’était la ‘poésie’, le génie poétique. Mais quand les temps sont durs, on a besoin non seulement de plumes de poète, mais de poings de fer pour tenir fermement la barre du gouvernail.
En revanche, j’ai donné à mon bien-aimé la vision des temps futurs après lui avoir fait mes confidences les plus secrètes et lui avoir confié ma Mère.
Je pourrais dire que Jean est le dernier dans l’ordre du temps et le premier dans l’ordre de l’avenir, des grands prophètes. Parce qu’il ferme le cycle commencé par Moïse en rapport avec l’Agneau qui, par son immolation, sauve le monde, et qu’il soulève le voile qui enveloppe le dernier jour.
Néanmoins, croyez qu’au Ciel, ma splendeur couronne le front de Pierre et celui de Jean de la même lumière, et il vaudrait mieux pour vous de ne pas comparer en termes humains des êtres surhumains.”