Eucharistie du Mardi 24 Juillet 2012 : Mardi de la 16ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Charbel Makhlouf, Prêtre et Moine Maronite (1828-1898).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de Michée 7,14-15.18-20… Psaume 85(84),2-3.5-6.7-8… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,46-50.
Commentaire de Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), moine trappiste espagnol.
Méditation du jour de Adrienne Von Speyr, laïque et médecin suisse, protestante convertie au catholicisme en 1940.
Mardi 24 Juillet 2012 : Fête de Saint Charbel Makhlouf, Prêtre et Moine Maronite (1828-1898).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Charbel Makhlouf, Prêtre et Moine Maronite.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Michée 7,14-15.18-20.
Le prophète fit cette prière : " Seigneur, avec ta houlette, sois le pasteur de ton peuple, du troupeau qui t'appartient, qui demeure isolé dans le maquis, entouré de vergers. Qu'il retrouve son pâturage à Bashane et Galaad, comme aux jours d'autrefois !
Comme aux jours où tu sortis d'Égypte, tu lui feras voir des merveilles !
Y a-t-il un dieu comme toi ? Tu enlèves le péché, tu pardonnes sa révolte au reste de ton peuple, tu ne t'obstines pas dans ta colère, mais tu prends plaisir à faire grâce.
De nouveau tu nous montres ta tendresse, tu triomphes de nos péchés, tu jettes toutes nos fautes au fond de la mer !
Tu accordes à Jacob ta fidélité, à Abraham l'amour que tu as juré à nos pères depuis les jours d'autrefois.
Psaume 85(84),2-3.5-6.7-8.
Tu as aimé, Seigneur, cette terre,
tu as fait revenir les déportés de Jacob ;
tu as ôté le péché de ton peuple,
tu as couvert toute sa faute.
Fais-nous revenir, Dieu, notre salut,
oublie ton ressentiment contre nous.
Seras-tu toujours irrité contre nous,
maintiendras-tu ta colère d'âge en âge ?
N'est-ce pas toi qui reviendras nous faire vivre
et qui seras la joie de ton peuple ?
Fais-nous voir, Seigneur, ton amour,
et donne-nous ton salut.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 12,46-50.
Comme Jésus parlait encore à la foule, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
Quelqu'un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui cherchent à te parler. »
Jésus répondit à cet homme : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
Puis, tendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. »
Commentaire du jour.
Saint Raphaël Arnaiz Baron (1911-1938), moine trappiste espagnol.
Écrits spirituels 10/04/1938 (trad. Cerf 2008, p. 404).
« Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère ».
Vouloir seulement ce que Dieu veut est logique pour celui qui est vraiment amoureux de lui. En dehors de ses désirs, nos désirs n'existent pas, et si un seul existait, il existerait parce qu'il est conforme à sa volonté, et s'il ne l'était pas c'est qu'alors notre volonté ne serait pas unie à la sienne.
Mais si vraiment nous sommes unis par l'amour à sa volonté, nous ne désirerons rien qu'il ne désire, nous n'aimerons rien qu'il n'aime et, tout abandonnés à sa volonté, quoi qu'il nous envoie, où qu'il nous mette nous sera indifférent. Tout ce qu'il voudra de nous nous sera, non seulement indifférent, mais aussi, en plus, agréable.
Je ne sais pas si je me trompe en tout ce que je dis ; je me soumets en tout à celui qui entend ces choses ; je dis seulement ce que je sens.
Vraiment, je ne désire rien de plus que de l'aimer, et tout le reste je le remets entre ses mains. Que sa volonté s'accomplisse ! Chaque jour je suis plus heureux, dans mon complet abandon entre ses mains.
Méditation du jour.
Adrienne Von Speyr.
Laïque et médecin suisse, protestante convertie au catholicisme en 1940, Adrienne Von Speyr (+ 1967) est une mystique.
Collaboratrice du grand théologien Hans Urs Von Balthasar, elle fonda avec lui la communauté Saint Jean en 1944.
Jésus ne reconnaît-il pas maintenant comme sa mère, non pas seulement Marie seule, mais tous les croyants ???
Il donne donc à sa mère une place incommensurable, il s’attribue une multitude de mères. Tous ceux qui croient deviennent sa mère.
Dans son « oui » est contenu le « oui » de toutes les autres femmes croyantes. Et dans l’indication qu’il donne : « Voici ma mère et mes frères (Mc 3 34), Le Seigneur ne montre pas seulement à la foule qu’il la considère comme sa parente la plus proche, il montre avant tout à sa mère que par elle, toutes ces femmes sont devenues mères, que la maternité corporelle de Marie, qui lui a rendu possible Son Incarnation, est devenue une maternité spirituelle.
Si donc on médite bien ce verset, on voit qu’il ne contient pas un rejet de la mère, mais un accomplissement de la maternité de Marie.
Elle devient, précisément par le fait qu’elle peut partager sa maternité, publiquement et d’une autre manière, la Mère du Sauveur.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Augmente en nous la Foi, Seigneur : fais-nous la grâce de tenir, dans ce monde, notre devoir de Louange et de Service.
Parole de Dieu : (Is 55, 1)… (Office des Laudes).
Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer ; venez acheter du vin et du lait, sans argent et sans rien payer.