Eucharistie du Mercredi 12 Décembre 2012 : L’Église Célèbre la Fête de Notre Dame de Guadalupe, Patronne de l'Amérique Latine (1531).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre d'Isaïe 40,25-31… Psaume 103(102),1-2.3-4.8.10… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
Commentaire de Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Autres commentaires du Père Jacques Philippe (Cordes sur Ciel, France) et de l’Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Mercredi 12 Décembre 2012 : Fête de Notre Dame de Guadalupe, Patronne de l'Amérique Latine (1531).
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Fête de Notre Dame de Guadalupe.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Isaïe 40,25-31.
A qui donc pourriez-vous me comparer, qui pourrait être mon égal ? dit le Dieu Saint.
Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie toute l'armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom. Si grande est sa force, et telle est sa puissance qu'il n'en manque pas une.
Pourquoi parles-tu ainsi, Jacob ? Israël, pourquoi affirmes-tu : « Mon chemin est caché à mon Dieu, le Seigneur néglige mon bon droit » ?
Tu ne le sais donc pas, tu ne l'as pas appris ? Le Seigneur est le Dieu éternel, c'est lui qui crée la terre entière, il ne faiblit pas, il ne se lasse pas. Son intelligence est insondable.
Il rend des forces à l'homme épuisé, il développe la vigueur de celui qui est faible.
Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s'effondrent,
mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils avancent sans se fatiguer.
Psaume 103(102),1-2.3-4.8.10.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse ;
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole : " Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Commentaire du jour.
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), Prêtre à Antioche puis Évêque de Constantinople, Docteur de l'Église.
Homélie à la mémoire de saint Bassus, 2 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 115 rev.).
« Je suis doux et humble de cœur »
Aujourd'hui encore, Le Christ est pour nous un maître plein de douceur et d'Amour.... Voyez comment il agit. Il se montre compatissant pour le pécheur qui mérite pourtant ses rigueurs. Ceux qui provoquent sa colère devrait être anéantis, mais il adresse aux hommes coupables des paroles pleines de douceur : « Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur ».
Dieu est humble ; l'homme, orgueilleux. Le juge se montre clément ; le malfaiteur, arrogant. L'artisan dit des paroles d'humilité ; l'argile discourt à la manière d'un roi (cf Is 29,16; 45,9). « Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur. » Il n'apporte pas le fouet pour châtier, mais le remède pour guérir.
Songez donc à sa Bonté inexprimable. Allez-vous refuser votre amour au Maître qui jamais ne frappe et votre admiration au juge qui implore pour le coupable ?
Ses paroles si simples ne peuvent pas vous laisser insensibles : « Je suis le Créateur et j'aime mon œuvre ; je suis l'artisan et je prends soin de celui que j'ai formé (cf Gn 2,7).
Si je ne voulais me soucier que de ma dignité, je ne relèverais pas l'homme déchu. Si je ne traitais pas sa maladie incurable avec des remèdes appropriés, jamais il ne pourrait recouvrer la santé.
Si je ne le réconfortais pas, il mourrait. Si je ne faisais que le menacer, il périrait. Il gît sur le sol, mais je vais lui mettre le baume de la Bonté (cf Lc 10,34).
Ému de Compassion, je m'abaisse profondément pour le relever de sa chute. Celui qui se tient debout ne pourrait pas relever un homme couché par terre sans s'incliner pour lui tendre la main. ' Venez à moi, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur ' ».
Autres commentaires de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_15.
Père Jacques Philippe (Cordes sur Ciel, France).
«Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger».
Aujourd'hui, Jésus nous conduit au repos en Dieu. Dieu est certainement un Père exigeant, parce qu’Il nous aime et nous invite à tout lui donner, mais ce n’est pas un bourreau.
Quand Il exige quelque chose de nous, c’est pour nous faire grandir dans son amour. L’unique Commandement est d’Aimer. On peut souffrir par Amour, mais l’on peut aussi se réjouir et se reposer par Amour…
La docilité à Dieu libère et agrandit le cœur. C’est pourquoi Jésus, qui nous invite à renoncer à nous-mêmes pour prendre notre Croix et le suivre, nous dit: «Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger» (Mt 11,30).
Même si, parfois, il nous coûte d’obéir à la volonté de Dieu, l’accomplir avec Amour finit par nous remplir de Joie: «Fais que je suive la trace de tes Commandements, car en eux je me complais» (Sal 119,35).
J’aimerais raconter quelque chose. Parfois, après une journée plutôt épuisante, quand je vais me coucher, je perçois une légère sensation intérieure qui me dit: —Pourquoi n’entres-tu pas un moment dans la chapelle pour me tenir compagnie?
Après quelques instants de surprise et de résistance, je finis par accepter et passer quelques moments avec Jésus.
Après, je vais dormir en Paix et très content, et le jour suivant je ne me réveille pas plus fatigué que de coutume.
Mais d’autres fois, c’est le contraire qui m’arrive. Devant un problème grave qui me préoccupe, je me dis: —Cette nuit, je prierai une heure dans la chapelle pour obtenir la solution.
Et lorsque je me dirige vers cette chapelle, une voix me dit au fond du cœur: —Sais-tu? Tu me ferais bien plus plaisir si tu allais te coucher immédiatement et me faisais confiance; je m’occupe de ton problème.
Et, me rappelant de mon heureuse condition de "serviteur inutile", je vais dormir en Paix, abandonnant tout entre les mains du Seigneur…
Tout cela pour dire que la volonté de Dieu se trouve là où existe le plus grand Amour, mais pas forcément la plus grande souffrance…
Il y a plus d’amour à se reposer grâce à la confiance, qu’à s’angoisser à cause de l’inquiétude!
Abbé Jaume GONZÁLEZ i Padrós (Barcelona, Espagne).
"Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos".
Aujourd'hui s'achève le cycle des lectures de la férie qui ont pour protagoniste le prophète Isaïe.
Avec lui, nous nous sommes rendus compte que la venue du Messie a été annoncée prophétiquement.
Attendre le retour du Seigneur, son “adventus”, exige du croyant la claire résolution de ne pas faiblir, quoiqu'il advienne.
Car nous ne pouvons ignorer que l'attente ne sera pas toujours légère, et que l'on peut en venir à penser que, de fait, compte tenu de notre faiblesse, nous n'obtiendrons pas la persévérance d'une vie Chrétienne tenace. La tentation du découragement est toujours proche de ceux qui sont faibles par nature.
Nous pouvons aussi être trahis par l'oubli que le Royaume s'ouvre surtout un chemin par la volonté de Dieu, en dépit des résistances de ceux qui n'ont pas cette “détermination bien déterminée” de le chercher par-dessus tout, avec une priorité absolue.
Trop souvent nous nous plaignons de notre fatigue, comme si, tous comptes faits, nous nous étions aperçu de la petitesse des résultats obtenus et que, sans pouvoir l'éviter, jaillisse de notre âme, à l'adresse du Seigneur, cette plainte plus ou moins explicite:
«Pourquoi ne nous as-tu pas suffisamment aidé? Ne vois-tu pas notre labeur?». Et c'est là notre péché!
Nous convertissons Dieu en notre assistant, au lieu de comprendre que l'initiative vient toujours de lui et que c'est lui qui fournit le principal effort.
Isaïe, dans cette perspective eschatologique qui marque les premières semaines de l'Avent, nous rappelle que le pouvoir du Saint est aussi grand qu’irrésistible.
En Jésus-Christ nous trouvons l'accomplissement de ces paroles du prophète. «Venez à moi (...) et je vous procurerai le repos» (Mt 11,28).
Dans le cœur aimant du Seigneur, nous trouvons tous le repos nécessaire et la force pour aller de l'avant et pouvoir ainsi l'attendre avec une Charité rénovée, tandis que notre âme ne cesse de le Bénir et que notre mémoire se rappelle ses faveurs.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Mercredi-de-la-deuxieme-semaine-de-l-Avent.html#evenement3118.
« Venez à moi, vous tous qui peinez, je vous procurerai le repos. »
« Prenez sur vous mon joug et laissez–vous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. »
Nous apercevons un Amour étonnant qui sommeille dans notre cœur malgré la misère, la colère et la faiblesse qui sont en nous, il y a en nous quelque chose de beaucoup plus profond. Plus profondément encore je peux découvrir l’Amour de Dieu qui est à la racine de ma vie. C’est dans cet Amour de Dieu que se découvre, à l’intérieur un Amour toujours offert. « Venez à moi, vous tous qui peinez, je vous procurerai le repos, » dit Jésus. Dieu se rend proche de nous et il nous rend proche de nous-mêmes, en harmonie avec Lui.
Alors je peux paisiblement accueillir ma vulnérabilité pour lui offrir car il est mon Sauveur. Je peux à nouveau avoir confiance dans la vie, dans les autres, et en moi-même. « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples ! »
« Je suis doux et humble de cœur, dit Jésus, mon joug est facile à porter, devenez mes disciples. »
Nous sommes invités à marcher derrière Jésus qui est le Sauveur et progressivement nous entrons dans un grand Mystère.
Nous avons découvert le Dieu vivant qui en Jésus a souffert la mort, qui est ressuscité et qui nous remet debout, alors nous sommes rejoints : « Venez à moi ! »
Par son Amour nous sommes rendus à nous-mêmes et invités à marcher derrière Lui.
C’est la transformation de toute notre vie et nous ajusterons nos pas dans ceux de Jésus. En marchant derrière Lui nos sortons de nos ambiguïtés et de notre double langage.
« Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie l’armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom. Israël pourquoi affirmes-tu : mon chemin est caché à mon Dieu. »
« Car mon joug est bon, et ma charge légère. »
Toute la « consistance » de notre vie humaine nous est énoncée ! C’est le point de référence auquel il nous faut toujours revenir : « Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser, ils avancent sans se fatiguer ».
Par son Incarnation, sa venue dans la chair, Jésus me donne d’habiter ce désir de bonté et de tendresse.
« Venez à moi, vous tous qui peinez, je vous procurerai le repos. » Jésus, la toute-petitesse et la tendresse de Dieu annonce la merveille que je suis, la merveille que ses œuvres. C’est d’un amour humain, sensible, que nous servons celui qui est Amour !
Nous demandons la Grâce de comprendre qu’en Jésus notre joug sera facile à porter.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Dieu tout-puissant, tu nous demandes de préparer le chemin de Ton Fils ; ne permets pas que la fatigue nous abatte, alors que nous attendons la venue bienheureuse de celui qui nous rendra les forces et la santé. Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Is 7 14b-15)… (Office des Laudes).
Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel, (c’est-à-dire : Dieu avec nous). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien.