Eucharistie du Mardi 18 Décembre 2012 : Temps de l'Avent -Semaine avant Noël: 18 Décembre.
Fête de la Bienheureuse Némésie (Nemesia Giulia) Valle, Sœur de la Charité de Ste Jeanne-Antide Thouret (1847-1916).
Fête de Saint Gatien, Premier Évêque de Tours (IIIe siècle).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre de Jérémie 23,5-8… Psaume 72(71),1-2.12-13.18-19… Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-24.
Commentaire de Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
DE LA LETTRE À DIOGNÈTE : « Elle s'est manifestée, la Bonté de Dieu notre Sauveur... »
Autres commentaires de l’Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Mardi 18 Décembre 2012 : Fête de la Bienheureuse Némésie (Nemesia Giulia) Valle, Sœur de la Charité de Ste Jeanne-Antide Thouret (1847-1916).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Némésie (Nemesia Giulia) Valle.
Mardi 18 Décembre 2012 : Fête de Saint Gatien, Premier Évêque de Tours (IIIe siècle).
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Saint Gatien, Premier Évêque de Tours.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 23,5-8.
Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice.
Sous son règne, le royaume de Juda sera sauvé, et Israël habitera sur sa terre en sécurité. Voici le nom qu'on lui donnera : « Le-Seigneur-est-notre-justice ».
Oui, voici venir des jours - déclare le Seigneur - où, pour prêter serment, on ne dira plus : « Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays d'Égypte les fils d'Israël ».
Mais on dira : « Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays du Nord les hommes de la maison d'Israël, qui les a ramenés de tous les pays où il les avait dispersés, et qui les fait demeurer sur leur propre sol ».
Psaume 72(71),1-2.12-13.18-19.
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël,
lui seul fait des merveilles !
Béni soit à jamais son nom glorieux,
toute la terre soit remplie de sa gloire !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-24.
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse
Commentaire du jour.
Saint Ephrem (v. 306-373), Diacre en Syrie, Docteur de l'Église.
Hymne pour la Nativité
« Joseph, fils de David, ne crains pas »
Joseph embrassait
le Fils du Père céleste
comme un nouveau-né,
et il le servait comme son Dieu.
Il s'y complaisait
comme en la bonté même ;
et il le révérait
lui le juste par excellence (Mt 1,19).
Grande était sa perplexité !
« Comment m'est-il donné,
toi le Fils du Très-Haut,
d'avoir en toi un fils ?
Contre ta mère je m'irritais,
et je pensais la renvoyer.
Je ne savais pas
qu'en son sein était un grand trésor,
qui dans ma pauvreté
soudain me rendait riche.
« Le roi David
a surgi parmi mes ancêtres
et il a ceint la couronne.
Qu'il est grand le dénuement
où je suis parvenu !
Au lieu d'être roi je suis ouvrier ;
mais une couronne m'est advenue
puisque sur mon cœur repose
le Maître de toutes les couronnes. »
DE LA LETTRE À DIOGNÈTE
« Elle s'est manifestée, la Bonté de Dieu notre Sauveur... »
Aucun homme n'a vu Dieu ni ne l'a connu : c'est Lui-même qui s'est manifesté. Et il s'est manifesté pour la Foi, qui seule a reçu le privilège de voir Dieu.
Car Dieu, Maître et Créateur de l'univers, qui a fait toutes choses et les a disposées avec ordre, s'est montré pour les hommes non seulement plein d'Amour, mais plein de patience.
Toujours il était ainsi, il l'est et le sera : secourable, bon, sans colère, véridique ; lui seul est bon. Ayant conçu un dessein d'une grandeur inexprimable, il ne l'a communiqué qu'à son Enfant.
Tandis qu'il maintenait son sage projet dans le mystère et le tenait en réserve, il semblait nous oublier et ne pas se soucier de nous.
Mais quand il eut dévoilé par son Enfant bien-aimé, quand il eut manifesté ce qu'il avait préparé dès le commencement, il nous a tout offert à la fois : de jouir de ses bienfaits, de voir, de comprendre ; qui de nous aurait jamais pu s'y attendre ?
Dieu avait donc déjà tout disposé en Lui-même avec son Enfant ; mais, jusqu'à ces derniers temps, il a toléré que nous nous laissions emporter à notre gré par des mouvements désordonnés, entraînés par les voluptés et les passions.
Nullement parce qu'il se réjouissait de nos péchés ; il tolérait alors, sans l'approuver, ce règne de l'iniquité.
Bien au contraire, il organisait pour maintenant le règne de la justice. Après avoir bien prouvé, dans cette première période, que nos propres œuvres nous rendaient indignes de la vie, il voulait que nous en devenions maintenant dignes par l'effet de sa Bonté.
Il voulait qu'après nous être montrés incapables d'accéder par nous-mêmes au Royaume de Dieu, nous en devenions capables par sa puissance.
Lorsque notre perversité fut à son comble, et qu'il fut devenu pleinement manifeste que son salaire — le supplice et la mort — était imminent, c'est alors qu'arriva le temps que Dieu avait marqué pour faire connaître désormais sa Bonté et sa puissance : quelle surabondance de l'Amour de Dieu et de sa Bonté pour les hommes !
Il ne nous a pas détestés, il ne nous a pas repoussés, il ne nous a pas tenu rancune ; au contraire, il a longtemps patienté, il nous a supportés.
Dans sa pitié pour nous, il a pris en charge nos propres péchés, il a livré son propre Fils pour nous racheter : le saint pour les criminels, l'innocent pour les méchants, le juste pour les injustes, l'incorruptible pour les corrompus, l'immortel pour les mortels.
Qu'est-ce qui aurait pu couvrir nos péchés, sinon sa Justice ?
Par qui pouvions-nous être rendus justes, criminels et impies que nous étions, sinon par le seul Fils de Dieu ?
Quel échange plein de douceur ! Quelle réalisation insondable ! Quels bienfaits inespérés ! Le crime du grand nombre est enseveli dans la Justice d'un seul, et la Justice d'un seul rend juste un grand nombre de criminels !
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_28.
Abbé Antoni CAROL i Hostench (Sant Cugat del Vallès, Barcelona, Espagne).
Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse.
Aujourd'hui, la Liturgie de la Parole nous invite à considérer le merveilleux exemple de saint Joseph. Il fut extraordinairement généreux et délicat envers Marie, sa fiancée.
Il est hors de doute que tous deux étaient d'excellentes personnes, qui s'aimaient plus que tout autre couple.
Mais, en même temps, il faut reconnaître que le Très-Haut voulut que leur Amour conjugal passât par des circonstances très exigeantes.
Le Pape Jean Paul II a écrit que «le Christianisme est la surprise d'un Dieu qui s'est mis du côté de sa créature».
De fait, c'est Lui qui prit “l'initiative”: pour venir en ce monde, il n'a pas attendu que nous le méritions.
Malgré ce, il propose cette initiative, il ne l'impose pas: c'est tout juste s'il ne demande pas la permission, dirions-nous.
Sa vocation de Mère de Dieu, il la proposa à Marie —mais ne la lui imposa pas! «Lui, qui avait eu le pouvoir de tout créer à partir du néant, refusa de refaire sans le concours de Marie ce qui avait été profané» (Saint Anselme).
Mais Dieu ne demande pas seulement notre permission; il veut aussi que nous participions à ses plans, et que cette participation soit héroïque.
Et tel fut le cas pour Marie et Joseph. L'Enfant Jésus avait besoin de parents.
Mieux, il avait besoin de parents héroïques, qui durent se battre pour défendre la vie du “petit Rédempteur”.
Il est très beau que Marie n'ait révélé que fort peu de détails de son enfantement: un événement aussi emblématique n'est raconté qu'en deux versets (cf. Lc 2,6-7).
Elle fut en revanche plus diserte sur la délicatesse de Joseph, son époux, envers elle. Le fait est que «avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint» (Mt 1,19), et pour ne pas risquer de ternir sa réputation, Joseph était prêt à disparaître discrètement et à renoncer à son Amour (circonstance qui entraînait un certain discrédit social).
Ainsi, avant que la loi de la Charité n'ait été promulguée, saint Joseph la pratiquait déjà: Marie (et sa juste relation avec elle) fut sa loi.
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Temps-de-l-Avent-18-decembre.html#evenement2623.
« Joseph, fils de David, n’aie pas peur de prendre chez toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient de L’Esprit-Saint. »
« Voici quelle fut l’origine de Jésus Christ. Marie la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph, »
Mathieu avait dit : « Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ. »
Joseph est dans l’angoisse, il est dans la nuit et ne voit pas d’issue à son épreuve. Il prie son Dieu car l’épreuve dans laquelle il se trouve est une épreuve de Foi. Joseph ne doute aucunement de Marie, il sait que ce qui est engendré en elle est de L’Esprit-Saint : « Or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de L’Esprit-Saint. »
Mais Joseph ne se considère pas digne de recevoir un tel mystère, de recevoir Marie qui lui a été donnée.
Comme il est un homme juste, il reconnaît que Dieu est à l’œuvre, mais il ne se sent pas digne et il veut s’écarter.
Il va se mettre de côté comme un homme juste qui ne veut pas s’approprier le don de Dieu. « Il décida de la renvoyer en secret. »
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de L’Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus ».
Joseph est ainsi remit dans sa vocation devant la société. Il accepte le service de la paternité de Jésus, et lui donnera le nom, signe qu’il le reconnaît !
Il lui donne la reconnaissance sociale qui lui sera nécessaire : « Tu l’appelleras du nom de Jésus ».
Il doit aussi protéger Marie, la mère de Jésus. « Ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse ».
Elle mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus : Dieu sauve. »
En quelques phrases nous est donnée la mission de Joseph. Recevoir Jésus pour être sauvé par Lui.
« A son réveil, Joseph fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme chez lui. »
Bien souvent comme Joseph, nous avons besoin d’être éclairé dans notre appel. Nous devons alors faire face au Dieu vivant, savoir que nous avons une mission à accomplir. « Ne crains pas de prendre chez toi Marie. »
Nous reconnaissons que nous ne sommes pas dignes de recevoir Jésus dans la Communion car nous avons perdu le sens du Divin, le sens de Dieu !
Joseph nous montre comment entrer dans l’Adoration. « L’enfant qui est engendré en elle vient de L’Esprit Saint. »
C’est Jésus lui-même qui nous dira : « Prenez ceci est mon Corps, Prenez ceci est mon Sang. »
Cette parole, comme celle qui a été donnée à Joseph, nous remet devant notre vocation de vivre avec Jésus ! Nous demandons à Marie de nous accompagner et à Jésus la grâce de réaliser son œuvre.
Nous demandons la Grâce d’accueillir Jésus.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu le vois, Dieu tout-puissant, nous ployons sous le péché qui a soumis l'homme à sa loi : apporte-nous la délivrance grâce au renouveau que nous attendons de la naissance incomparable de ton Fils bien-aimé. Lui qui vit et règne avec Toi et Le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Parole de Dieu : (Rm 13, 13-14a)… (Office de Tierce).
Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans ripailles ni beuveries, sans orgies ni débauches, sans dispute ni jalousie.
Mais revêtez Le Seigneur Jésus-Christ.