Eucharistie du Dimanche 16 Décembre 2012 : Troisième Dimanche de l’Avent.
Fête de Sainte Adélaïde, veuve et Impératrice du Saint Empire (931-999).
Fête de Saint Adon de Vienne, Évêque († 875).
Fête du Bx Honoré de Biala Podlaska, Prêtre o.f.m. cap. († 1916).
Fête de la Bienheureuse Marie des Anges, Vierge moniale du Carmel (1661-1717).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, 2ème lecture, Evangile) :
Livre de Sophonie 3,14-18… Livre d'Isaïe 12,2.4bcde.5-6… Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7… Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,10-18.
Commentaire du Bienheureux Pape Jean-Paul II.
Autres commentaires du Cardinal Jorge MEJÍA Archiviste et Bibliothécaire de la S.R.I. (Città del Vaticano, Saint-Siège).
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
Oraison et Parole de Dieu.
Dimanche 16 Décembre 2012 : Fête de Sainte Adélaïde, veuve et Impératrice du Saint Empire (931-999).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Sainte Adélaïde.
Dimanche 16 Décembre 2012 : Fête de Saint Adon de Vienne, Évêque († 875).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Adon de Vienne.
Dimanche 16 Décembre 2012 : Fête du Bx Honoré de Biala Podlaska, Prêtre o.f.m. cap. († 1916).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bx Honoré de Biala Podlaska.
Dimanche 16 Décembre 2012 : Fête de la Bienheureuse Marie des Anges, Vierge moniale du Carmel (1661-1717).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur elle, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Bienheureuse Marie des Anges.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Sophonie 3,14-18.
Pousse des cris de joie, fille de Sion ! éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem !
Le Seigneur a écarté tes accusateurs, il a fait rebrousser chemin à ton ennemi. Le roi d'Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n'as plus à craindre le malheur.
Ce jour-là, on dira à Jérusalem : « Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi, c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie,
comme aux jours de fête. » J'ai écarté de toi le malheur, pour que tu ne subisses plus l'humiliation.
Livre d'Isaïe 12,2.4bcde.5-6.
Voici le Dieu qui me sauve :
j'ai confiance ; je n'ai plus de crainte,
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut.
Rendez grâce au Seigneur,
proclamez son nom,
Annoncez parmi les peuples ses hauts faits !
Redites-le : « Sublime est son nom ! »
Jouez pour le Seigneur !
car il a fait des prodiges que toute la terre connaît.
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël !
Lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 4,4-7.
Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire ; soyez dans la joie.
Que votre sérénité soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.
Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes.
Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre cœur et votre intelligence dans le Christ Jésus.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 3,10-18.
Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? »
Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »
Des publicains (collecteurs d'impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N'exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. »
A leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. »
Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n'était pas le Messie.
Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »
Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Commentaire du jour.
Bienheureux Pape Jean-Paul II.
Angélus du 14/12/2003 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana rev.).
« Soyez toujours dans la Joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la Joie. Le Seigneur est proche »
« Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur... Le Seigneur est proche » (Ph 4,4-5). A travers ces paroles de l'apôtre Paul, la liturgie nous invite à la Joie. Nous sommes le troisième dimanche de l'Avent, appelé précisément « Gaudete »...
L'Avent est un temps de Joie, car il fait revivre l'attente de l'événement le plus heureux de l'histoire : la naissance du Fils de Dieu, né de la Vierge Marie.
Savoir que Dieu n'est pas loin, mais proche, qu'il n'est pas indifférent, mais plein de Compassion, qu'il n'est pas un étranger, mais un Père Miséricordieux qui veille sur nous avec Amour, dans le respect de notre Liberté — tout cela est le motif d'une Joie profonde sur laquelle les aléas des événements quotidiens n'ont pas de prise.
Une caractéristique incomparable de la Joie Chrétienne est qu'elle peut coexister avec la souffrance, car elle est entièrement basée sur l'Amour.
En effet, Le Seigneur qui est proche de nous, au point de devenir un homme, vient nous communiquer sa Joie, la joie d'aimer.
Ce n'est qu'ainsi que l'on comprend la Joie sereine des martyrs même dans l'épreuve ou le sourire des saints de la Charité face à celui qui est dans la peine, un sourire qui ne blesse pas mais qui console.
« Réjouis-toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi » (Lc 1,28) : l'annonce de l'ange à Marie est une invitation à la Joie.
Demandons à la Sainte Vierge le don de la Joie Chrétienne.
Autre commentaire de ce jour.
http://evangeli.net/evangile/jour/I_21.
Cardinal Jorge MEJÍA Archiviste et Bibliothécaire de la S.R.I. (Città del Vaticano, Saint-Siège).
Il vient, celui qui est plus puissant que moi.
Aujourd'hui la Parole de Dieu nous présente, en plein Avent, le Saint Précurseur de Jésus-Christ: saint Jean-Baptiste.
Comme le dit le début de la Lettre aux Hébreux (1,1), Dieu le Père a prévu de préparer à maintes reprises et sous maintes formes la venue, c'est-à-dire l'Avent, en notre chair de son Fils, né de la Vierge Marie. Les patriarches, les prophètes et les rois préparèrent son avènement.
Voyons ses deux généalogies, dans les Évangiles de Matthieu et de Luc. Il est le descendant d'Abraham et de David. Moïse, Isaïe et Jérémie ont annoncé sa venue et décrit son mystère. Mais, comme le dit la liturgie (Préface de sa fête), saint Jean-Baptiste put le désigner du doigt, et il lui revint -mystérieusement!- de réaliser le Baptême du Seigneur.
Il fut le dernier témoin de sa venue. Et il le fut par sa vie, par sa mort et par sa parole. Comme celle de Jésus, sa naissance a été annoncée et préparée, selon l'Évangile de Luc (chap. 1 et 2). Son martyre, victime de la faiblesse d'un roi et de la haine d'une femme perverse, prépare aussi celui de Jésus.
Aussi a-t-il reçu l'extraordinaire éloge de Jésus que nous lisons dans les Évangiles de Matthieu et de Luc (cf. Mt 11,11; Lc 7,28): «Parmi les enfants des femmes, il n'en pas surgi de plus grand que Jean le Baptiste».
Mais face à tout cela, qu'il ne pouvait ignorer, il reste un modèle d'humilité: «Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales» (Lc 3,16), nous dit-il aujourd'hui. Et, selon saint Jean (3,30): «Il faut que lui grandisse et que moi je décroisse».
Écoutons aujourd'hui sa Parole, qui nous exhorte au partage de nos biens et au respect de la justice et de la dignité de tous.
Préparons-nous ainsi à recevoir Celui qui vient maintenant nous sauver et qui reviendra «juger les vivants et les morts».
Autre commentaire de la Paroisse de la Vallée de L’Aisne.
http://vallee-aisne60.cef.fr/Troisieme-dimanche-de-l-Avent-annee-C.html#evenement1913.
Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie.
Les foules lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! »
Cet appel, comme une visitation, nous est adressé pour entrer dans la Fête de Noël. Élisabeth, la mère de Jean-Baptiste, fut visitée par Marie, la Mère de Jésus. Elle a tressailli de Joie : « Comment m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Vois-tu quand tes paroles ont frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli de Joie dans mon sein ! Bienheureuse toi qui a cru s’est écriée Élisabeth ! »
La joie de Dieu est dans l’humilité, dans la reconnaissance que l’autre est plus grand que moi. « Lui, dit Jean le Baptiste, vous Baptisera dans L’Esprit Saint et dans le feu, » c’est l’humilité de celui qui est mû par L’Esprit de Dieu, il sait combien l’autre est plus grand que lui.
Nous recevons la Joie du Seigneur ; « Pousse des cris de joie fille de Sion ! Réjouis-toi, tressaille d’allégresse fille de Jérusalem !
Jean-Baptiste, mû par un grand Amour, annonce Le Christ. C’est cet Amour que l’Evangile nous propose et qu’il nous faut demander.
Il est en attente dans notre cœur pour que la Joie dans notre vie soit plus grande et plus merveilleuse encore.
Jean-Baptiste annonce le Christ : « Celui dont je ne suis pas digne de défaire la courroie de la sandale est au milieu de vous. »
Des publicains (collecteurs d’impôts) vinrent aussi se faire baptiser et lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? »
Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » A leur tour, des soldats lui demandaient : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites ni violence ni tort à personne ; et contentez-vous de votre solde. »
Or, le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Messie.
Le feu qui anime le prophète est encore bien peu par rapport au feu de l’Amour qui doit advenir.
C’est pour recevoir cet Amour que nous nous préparons à accueillir Jésus, celui qui nous a tellement aimés qu’il a pris notre humanité.
Jésus s’est fait « petit enfant » pour se mettre à notre service. Cet immense Amour est donné à Marie lorsque Le Saint Esprit la recouvre de son ombre. Dans son cœur rayonne la Joie de Dieu qui met ainsi une vie nouvelle au monde, la joie de son Amour.
Nous voulons entrer et demeurer dans cette vie pour que notre Joie soit parfaite. Jean le Baptiste est témoin de cette Joie, il est brûlé par le feu de l’Amour de Dieu. Élie le prophète, l’avait déjà annoncé. Il brûle comme un feu dans le désert. Il est celui qui aime son Dieu d’une manière surprenante.
Il est aussi celui qui est proche, dans ce désert, de tous ceux qui viennent le voir. « Que devons-nous faire ? »
Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu.
Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s’éteint pas. » Par ces exhortations et bien d’autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
La Joie de Dieu contient tout l’univers, personne n’est exclu de cette Joie. Nous voudrions être joyeux, mais nous ne le sommes pas profondément ! Il y a tant d’obstacles à cette Joie en nous !
Dans l’excès de sa Joie, celui qui aime partage tout. Dans l’excès de l’Amour, il est impossible de voir son frère dans le froid et de ne pas chercher à le vêtir !
Mus par ce grand Amour, il est impossible de voir quelqu’un avoir faim et ne pas lui donner à manger.
Dans ce grand désir d’aimer, il y a cette prise de conscience que dans l’univers il y a une Justice ou chacun selon ses besoins doit être pourvu.
Jean-Baptiste, mû par L’Esprit Saint demande que notre cœur ne rejette personne, que notre Amour embrasse tout l’univers, que nous ne nourrissions aucun ressentiment.
Quand L’Esprit Saint a pris possession de notre cœur il est libre pour aimer chacun et reconnaître la beauté et la grâce de tous.
Alors éclatent les cris de joie ! « Soyez toujours dans la Joie du Seigneur ! Laissez-moi vous le redire : soyez dans la Joie ! »
Nous demandons la Grâce de cette Joie pour nos familles, nos communautés, notre village.
Oraison du matin (Office des Laudes).
Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à Célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la Joie d'un si grand mystère, pour que nous fêtions notre Salut avec un cœur vraiment nouveau.
Parole de Dieu : (Rm 13, 11-12)… (Office des Laudes).
C’est le moment, l’heure est venue de sortir de votre sommeil. Car le Salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants.
La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la Lumière.