Eucharistie du Mardi 21 Août 2012 : Mardi de la 20ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Pie X, Pape (255 ème) de 1903 à 1914, Giuseppe Merchiore Sarto (1835-1914).
Textes du jour (1ère lecture, Psaume, Evangile) :
Livre d'Ézéchiel 28,1-10… Livre du Deutéronome 32,26-27ab.27cd-28.30.35cd-36ab… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 19,23-30.
Commentaire de Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr.
CONSTITUTION APOSTOLIQUE « DIVINO AFFLATU » DE SAINT PIE X (1911).
Mardi 21 Août 2012 : Fête de Saint Pie X, Pape (255 ème) de 1903 à 1914, Giuseppe Merchiore Sarto (1835-1914).
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Saint Pie X, Pape.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre d'Ézéchiel 28,1-10.
La parole du Seigneur me fut adressée :
« Fils d'homme, tu diras au prince de la ville de Tyr : Parole du Seigneur Dieu : Ton cœur s'est exalté et tu as dit : 'Je suis un dieu, j'habite une résidence divine, au milieu de la mer. ' Pourtant, tu es un homme et non un dieu, toi qui prends tes pensées pour des pensées divines.
Tu es donc plus sage que Daniel, il n'y a donc pas de secret trop profond pour toi ?
Par ta sagesse et ton intelligence tu as fait fortune, tu as accumulé l'or et l'argent dans tes trésors.
Par ton génie du commerce, tu as multiplié ta fortune, et à cause de cette fortune ton cœur s'est exalté.
C'est pourquoi - déclare le Seigneur Dieu - parce que tu prends tes pensées pour des pensées divines,
je fais venir contre toi des barbares, une nation brutale. Ils tireront l'épée contre ta belle sagesse, ils profaneront ta splendeur.
Ils te feront descendre dans la fosse et tu mourras au milieu de la mer, d'une mort dégradante.
Oseras-tu dire encore devant tes meurtriers : 'Je suis un dieu' ? Sous la main de ceux qui te transperceront, tu seras un homme et non un dieu.
Tu mourras de la mort des païens incirconcis, par la main des barbares. Oui, moi, j'ai parlé », dit le Seigneur Dieu.
Livre du Deutéronome 32,26-27ab.27cd-28.30.35cd-36ab.
Le Seigneur disait : « Réduisons-les en menue paille ; j'effacerai leur souvenir parmi les hommes !
Mais il y a l'arrogance de l'ennemi ! J'ai peur d'une méprise chez l'adversaire. » On dirait : « C'est notre main qui a le dessus ! Non, leur Seigneur n'y est pour rien !
Cette nation a perdu le jugement, ils sont incapables de comprendre.
« Pour qu'un homme en pourchasse un millier, pour que deux en poursuivent dix mille, il faut que leur Rocher les ait vendus, que le Seigneur les ait livrés. »
Proche est le jour de leur ruine, imminent, le sort qui les attend ;
car le Seigneur fera justice à son peuple, il prendra en pitié ses serviteurs. Quand il verra que leurs mains faiblissent, qu'il n'y a plus ni esclave ni homme libre.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 19,23-30.
Jésus disait à ses disciples : " Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le Royaume des cieux.
Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des cieux. »
Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus les regarda et dit : « Pour les hommes, c'est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : quand viendra le monde nouveau, et que le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m'avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes pour juger les douze tribus d'lsraël.
Et tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle.
Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers.
Commentaire du jour.
Saint Irénée de Lyon (v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr.
Contre les hérésies, IV, 14,1 ; SC 100 (trad. SC p. 537 rev.).
« Viens, suis-moi ».
Pour avoir suivi la Parole de Dieu, son appel, spontanément et librement dans la générosité de sa Foi, Abraham était devenu « l'ami de Dieu » (Jc 2,23).
Ce n'était pas à cause d'une indigence que le Verbe de Dieu s'est acquis cette amitié d'Abraham, lui qui est parfait dès l'origine ; « Avant qu'Abraham ait été, dit-il, je suis » (Jn 8,58).
Mais c'était pour pouvoir, lui qui est bon, donner à Abraham la vie éternelle...
Au commencement non plus, ce n'était pas parce qu'il avait besoin de l'homme que Dieu a modelé Adam, mais pour avoir quelqu'un en qui déposer ses bienfaits.
Ce n'était pas davantage parce qu'il avait besoin de notre service qu'il nous a commandé de le suivre, mais pour nous procurer le salut.
Car suivre le Sauveur c'est avoir part au Salut, comme suivre la Lumière c'est avoir part à la Lumière.
Lorsque des hommes sont dans la Lumière, ce ne sont pas eux qui illuminent la Lumière et la font resplendir, mais ils sont illuminés et rendus resplendissants par elle...
Dieu accorde ses bienfaits à ceux qui le servent parce qu'ils le servent, et à ceux qui le suivent parce qu'ils le suivent ; mais il ne reçoit d'eux nul bienfait, car il est parfait et sans besoin.
Si Dieu sollicite le service des hommes, c'est pour pouvoir, lui qui est bon et miséricordieux, accorder ses bienfaits à ceux qui persévèrent dans son service.
Car, si Dieu n'a besoin de rien, l'homme a besoin de la communion de Dieu. La gloire de l'homme, c'est de persévérer dans le service de Dieu.
C'est pourquoi Le Seigneur disait à ses disciples : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi qui vous ai choisis » (Jn 15,16), indiquant par là que...pour avoir suivi Le Fils de Dieu, ils étaient glorifiés par Lui : « Père, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec Moi, afin qu'ils contemplent ma Gloire » (Jn 17,24).
CONSTITUTION APOSTOLIQUE « DIVINO AFFLATU » DE SAINT PIE X (1911).
Les psaumes recueillis dans la Bible ont été composés sous l'inspiration divine. Certes, dès les débuts de l'Église, ils ont merveilleusement contribué à nourrir la piété des fidèles, qui offraient à Dieu, en toute circonstance, un sacrifice de louange, c'est-à-dire l'acte de Foi qui sortait de leurs lèvres en l'honneur de son nom.
Mais il est certain aussi que, selon un usage déjà reçu sous la Loi ancienne, ils ont tenu une place éminente dans la liturgie proprement dite et dans l'Office divin.
Telle est l'origine de ce que saint Basile appelle « la voix de l'Église », cette psalmodie définie par notre prédécesseur Urbain VIII comme « la fille de cette louange qui se chante sans relâche devant le trône de Dieu et de l'Agneau ».
Et, selon saint Athanase, elle enseigne aux hommes, surtout lorsqu'ils sont consacrés au culte divin, « comment ils doivent louer Dieu et quelles paroles il leur faut employer pour le célébrer. »
Voici, sur ce sujet une belle parole de saint Augustin : « Pour que l'homme puisse adresser à Dieu une digne louange, Dieu s'est loué lui-même ; et parce qu'il a bien voulu se louer, l'homme sait quelle louange il doit lui adresser. »
Les psaumes possèdent en outre une étonnante efficacité pour éveiller dans les cœurs le désir de toutes les vertus. « Certes, toute la sainte Écriture, de l'Ancien comme du Nouveau Testament, est inspirée par Dieu et utile pour l'enseignement, ainsi qu'il est écrit ; néanmoins le livre des Psaumes, comme un paradis contenant tous les fruits des autres livres, propose ses chants et ajoute ses propres fruits aux autres dans la psalmodie. »
Ces paroles sont encore de saint Athanase, qui ajoute très justement: « Je pense que, pour celui qui chante les psaumes, ils sont comparables à un miroir où il peut se contempler lui-même ainsi que les mouvements de son âme, et psalmodier dans ces dispositions. »
C'est pourquoi saint Augustin parle ainsi dans ses Confessions : « Combien j'ai pleuré, en chantant tes hymnes et tes cantiques, tant j'étais remué par les douces mélodies que chantait ton Église ! Ces chants pénétraient dans mes oreilles, la vérité s'infiltrait dans mon cœur que la ferveur transportait, mes larmes coulaient, et cela me faisait du bien.»
En effet, peut-on être insensible à tous ces passages des psaumes où sont proclamées si hautement l'immense majesté de Dieu, sa toute-puissance, sa justice, sa bonté, sa clémence inexprimables, et ses autres grandeurs infinies ?
Peut-on ne pas répondre par des sentiments semblables, à ces actions de grâce pour les bienfaits reçus de Dieu, à ces prières humbles et confiantes pour ce que l'on attend, ou à ces cris d'une âme qui se repent de ses péchés ? ~ Peut-on ne pas être embrasé d'amour par cette image du Christ rédempteur esquissée avec persévérance ?
Car saint Augustin « entendait dans tous les psaumes la voix du Christ soit qu'elle chante ou qu'elle gémisse, qu'elle se réjouisse dans l'espérance ou qu'elle soupire dans la situation présente. »
Oraison du matin (Office des Laudes).
Seigneur, pour défendre la Foi Catholique et fonder toutes choses dans Le Christ, tu as comblé le Pape saint Pie X de Sagesse Divine et de courage apostolique ; permets que, dociles à ses instructions et à ses exemples, nous obtenions l'éternelle récompense.
Parole de Dieu : (Is 55, 1)… (Office des Laudes).
Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau ! Même si vous n’avez pas d’argent, venez acheter et consommer ; venez acheter du vin et du lait, sans argent et sans rien payer.