Eucharistie du Jeudi 02 Août 2012 : Jeudi de la 17ème semaine du Temps Ordinaire. L’Eglise fait mémoire de la Fête de Saint Pierre-Julien Eymard, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Pères du Saint-Sacrement et de celle des Servantes du Saint-Sacrement (1811-1868).
Textes du jour (1ère lecture, Cantique, Evangile) :
Livre de Jérémie 18,1-6… Psaume 146(145),1-2.10a.3-4.5-6ab… Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,47-53.
Commentaire du Concile Vatican II.
CATÉCHÉSE PRÉBAPTISMALE DE SAINT CYRILLE DE JERUSALEM SUR LE SYMBOLE DE LA FOI.
Autre commentaire de l’Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
Jeudi 02 Août 2012 : Fête de Saint Pierre-Julien Eymard, Prêtre, Fondateur de la Congrégation des Pères du Saint-Sacrement et de celle des Servantes du Saint-Sacrement (1811-1868).
Pour voir sa vie et en découvrir davantage sur lui, aller dans le menu déroulant à « Vie des Saints » ou sur le lien suivant :
Saint Pierre-Julien Eymard, Prêtre, Fondateur.
LITURGIE DE LA PAROLE.
Livre de Jérémie 18,1-6.
La parole du Seigneur fut adressée à Jérémie :
« Va, descends à la maison du potier ; là, je te ferai entendre mes paroles. »
Je descendis donc à la maison du potier. Il était en train de travailler sur son tour.
Le vase qu'il façonnait de sa main avec l'argile fut manqué. Alors il recommença, et il fit un autre vase, qu'il jugea satisfaisant.
Alors cette parole du Seigneur me fut adressée :
« Maison d'Israël, est-ce que je ne pourrais pas vous traiter comme fait ce potier ? déclare le Seigneur. Oui, comme l'argile est dans la main du potier, ainsi êtes-vous dans ma main, maison d'Israël !
Psaume 146(145),1-2.10a.3-4.5-6ab.
Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
Je veux louer le Seigneur tant que je vis,
chanter mes hymnes pour mon Dieu tant que je dure.
D'âge en âge, le Seigneur régnera.
Ne comptez pas sur les puissants,
des fils d'homme qui ne peuvent sauver !
Leur souffle s'en va : ils retournent à la terre ;
et ce jour-là, périssent leurs projets.
Heureux qui s'appuie sur le Dieu de Jacob,
qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,
lui qui a fait le ciel et la terre
et la mer et tout ce qu'ils renferment !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,47-53.
Jésus disait à la foule cette parabole : " Le Royaume des cieux est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien.
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges viendront séparer les méchants des justes
et les jetteront dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Avez-vous compris tout cela ? - Oui », lui répondent-ils.
Jésus ajouta : « C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien. »
Jésus acheva ainsi de proposer des paraboles, puis il s'éloigna de là.
Commentaire du jour.
Concile Vatican II.
Constitution sur l'Église dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 39, 2-3.
« Le Royaume des cieux est comparable à un filet qu'on jette dans la mer ».
Certes, nous savons bien qu'il ne sert de rien à l'homme de gagner l'univers s'il vient à se perdre lui-même (Lc 9,25), mais l'attente de la nouvelle terre, loin d'affaiblir en nous le souci de cultiver cette terre, doit plutôt le réveiller : le corps de la nouvelle famille humaine y grandit, et il offre déjà une ébauche du monde à venir.
C'est pourquoi, s'il faut soigneusement distinguer le progrès terrestre de la croissance du Règne du Christ, ce progrès a cependant beaucoup d'importance pour le Royaume de Dieu, dans la mesure où il peut contribuer à une meilleure organisation de la société humaine.
Car les valeurs de dignité, de communion fraternelle et de liberté, tous les fruits excellents de notre nature et de notre industrie que nous aurons propagés sur terre selon le commandement du Seigneur et dans son Esprit, nous les retrouverons plus tard, mais purifiés de toute souillure, illuminés, transfigurés, lorsque le Christ remettra à son Père « un Royaume éternel et universel : royaume de vérité et de vie, royaume de sainteté et de grâce, royaume de justice, d'amour et de paix ».
Mystérieusement, le Royaume est déjà présent sur cette terre ; il atteindra sa perfection quand le Seigneur reviendra.
CATÉCHÉSE PRÉBAPTISMALE DE SAINT CYRILLE DE JERUSALEM SUR LE SYMBOLE DE LA FOI.
« L'Église a les promesses de la vie éternelle ».
Église « catholique» : tel est le nom propre de cette Église sainte et qui est notre mère à tous. Elle est l'épouse de notre Seigneur Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, car il est écrit : De même que le Christ a aimé l'Église et s'est livré pour elle, etc. ; elle offre une image et une imitation de la Jérusalem d'en haut, qui est libre et qui est notre mère à tous. Après avoir été stérile, elle a maintenant de nombreux enfants.
La première épouse ayant été répudiée, dans la seconde, qui est l'Église catholique, Dieu a placé premièrement, selon saint Paul, des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement ceux qui sont chargés d'enseigner, puis ceux qui font des miracles, ceux qui ont le don de guérir, d'assister leurs frères, de les guider, ceux qui disent des paroles mystérieuses, enfin la beauté de toutes les vertus: je veux dire la sagesse et l'intelligence, la tempérance et la justice, la miséricorde et la bonté, la patience invincible dans les persécutions.
Or l'Église, par les armes offensives et défensives de la justice, dans la gloire et le mépris, a connu d'abord les persécutions et l'oppression ; elle a couronné les saints martyrs de couronnes où s'entrelaçaient toutes les fleurs diverses de la patience.
Et maintenant que la paix est venue, grâce à Dieu, elle reçoit l'honneur qui lui est dû de la part des rois, des personnages les plus haut placés, comme des hommes de toute race et de toute catégorie.
Mais, alors que les rois voient les limites de leur pouvoir selon les lieux habités respectivement par leurs peuples, la sainte Église catholique est seule à jouir d'un pouvoir illimité sur toute la terre, comme il est écrit : Dieu lui a donné la paix pour frontière. ~
Puisque, dans cette sainte Église catholique, nous recevons des préceptes et des mœurs d'une grande noblesse, nous aurons en héritage le Royaume des cieux et la vie éternelle.
Pour que le Seigneur nous l'accorde, nous supportons tout.
Car le but qui nous est fixé ne consiste pas en peu de chose : il s'agit de gagner la vie éternelle.
C'est pourquoi, dans la profession de Foi qui nous a été enseignée, après l'article : En la résurrection de la chair, c'est-à-dire des morts (nous en avons discuté), nous affirmons croire en la vie éternelle : c'est pour elle que les chrétiens combattent.
Donc la vie réelle et vraie, c'est le Père ; par le Fils, dans le Saint-Esprit, il fait jaillir les dons du ciel sur toutes les créatures ; et c'est par sa bonté que nous avons reçus, nous aussi les hommes, la promesse infaillible des biens de la vie éternelle.
Autre commentaire du jour.
Abbé Ferran JARABO i Carbonell (Agullana, Girona, Espagne).
« On ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien ».
Aujourd'hui, l'Évangile fait un appel vital à la conversion, Jésus ne nous épargne pas la brutalité de la réalité: (Mt 13,49-50). L'avertissement est clair! Nous ne pouvons pas nous endormir là-dessus.
Cela dit, nous devons choisir librement: ou bien nous cherchons Dieu et le bien de toutes nos forces ou bien nous plaçons notre vie au bord de l'abîme.
Soit nous sommes avec le Christ soit nous sommes contre Lui.
Se convertir veut dire, dans ce cas, opter pour l'appartenance aux justes et mener une vie digne de ce nom.
Cela dit, nous avons en nous l'expérience du péché: nous voyons le bien que nous devrions faire et nous faisons le mal.
Comment essayons-nous de donner une vraie unité à nos vies? Tout seuls nous ne pouvons pas faire grande chose.
La seule chose à faire c'est de nous mettre entre les mains de Dieu, en faisant cela nous pourrons réussir à faire le bien et appartenir aux justes.
«Par le fait que nous ignorons le moment où viendra notre rencontre avec notre Juge, nous devons vivre chaque jour comme s'il devait nous juger le lendemain» (Saint Jérôme).
Cette phrase est une invitation à vivre avec intensité et responsabilité notre Foi chrétienne.
Il ne s'agit pas d'avoir peur, mais de vivre dans l'espérance ce temps de grâce, de louange et de gloire.
Le Christ nous montre le chemin de notre glorification. Le Christ est le chemin de l'homme, et par conséquent, notre salut, notre bonheur et tout ce que nous pouvons imaginer passe par Lui.
Et si nous possédons tout avec Le Christ, nous ne pouvons pas cesser d'aimer l'Eglise qui nous aide à Le voir et qui est aussi son Corps Mystique.
Afin de contrecarrer la vision purement humaine que nous avons de cette réalité il faut que nous retrouvions la vision divine-spirituelle: Il n'y a rien de mieux que Le Christ et l'accomplissement de sa volonté!
Oraison de l’aube (Office des Lectures).
Dieu qui est Bon et tout-puissant, éloigne de nous tout ce qui nous arrête, afin que sans aucune entrave, ni d'esprit ni de corps, nous soyons libres pour accomplir Ta Volonté.
Parole de Dieu : (Am 4, 13)… (Office de Tierce).
Celui qui façonne les montagnes, qui crée le vent, qui révèle à l’homme quel est son dessein, qui, des ténèbres, produit l’aurore, qui marche sur les hauteurs de la terre, il se nomme le Seigneur, Dieu de l’univers.